Et si les patient·es pouvaient aussi trouver un rôle dans le soin ? Un statut bien défini commence tout doucement à gagner de la place dans le parcours de soins des pathologies chroniques, et même dans la formation des futur·es soignant·es, celui de “patient·e partenaire”.
Ce statut vise à favoriser “l’évolution de la relation médicale, à l’origine empreinte d’une forme de ‘paternalisme’, vers une relation rééquilibrée, où le patient perd son rôle passif pour devenir réellement acteur de sa santé, en partenariat avec le médecin et plus largement avec l’équipe soignante”, décrypte le Conseil de l’ordre des médecins dans un rapport certaines universités proposent même des diplômes universitaires (DU) communs entre patient·es et soignant·es pour former à ce nouveau statut.
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La Fabrique des Soignants donne la parole à Nolwenn Tourniaire, l’une de ces “patientes partenaires”, qui l’est devenue après une déception dans la prise en charge de sa pathologie. “J’étais entrée dans un processus d’éducation thérapeutique, et je me suis rendue compte qu’on ne m’éduquait pas à gérer ma maladie, mais qu’on me demandait de changer toutes mes habitudes, en imposant une marche à suivre”, témoigne celle qui donne aujourd’hui des cours aux futur·es médecins.
Une émission présentée par Emylie Lentzer et Kévin Mondet avec :
- Nolwenn Tourniaire, patiente partenaire et enseignante.
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